Depuis quelque temps, le jeune Roberto est hébergé à Bologne chez le signor Anselmo, père de la jeune et jolie Dorotea de laquelle il est secrètement et timidement amoureux. Tout serait simple si le valet de Roberto, l’infortuné Arlequin, n’était amoureux en secret de la non moins jolie femme de chambre de Dorotea, Camille.
Roberto apprend que son oncle de Rome –dont il est le seul héritier- vit ses dernières heures. Il décide donc de prendre armes et bagages et de se rendre au chevet du mourant. Avant de partir, pour laisser un gage de tendresse à sa belle, il se fait peindre le portrait. Tout irait encore si Arlequin n’avait pas fait de même. C’est alors que les complications commencent : il faut remettre le(s) portrait(s) à la bonne personne. Faut-il bien entendu que les messagers soient à la hauteur de la tâche qui leur incombe et que rien ne vienne entraver leur démarche ! Mais la timidité assaisonnée de la ruse du valet de la maison, Carlotto (amoureux lui aussi de la belle servante), vient compromettre le bon déroulement des opérations.
Résultat : les portraits ne se retrouvent jamais dans la bonne poche. S’en suivent une multitude de quiproquos, d’imbroglios, bref de choses qui font rire le spectateur mais qui mettent les personnages dans des situations rocambolesques. Tout cela, agrémenté d’une mise en scène un peu fofolle, elle aussi, et voilà la bonne recette pour passer une soirée inoubliable !
Spectacle à 20h15 les jeudis, vendredis et samedis, et à 15h les dimanches.>
|
|
mise en scène, costumes, scénographie, régie de
Jo Lauwer