En 1914, les théâtres parisiens furent fermés pour les raisons que l’on sait, et ce, pendant de longs mois. Ce n’est que lorsque ceux-ci reçurent la permission de rouvrir leurs portes que Georges Feydeau s’est remis a écrire et c’est ainsi qu’il créa en janvier 1916 Hortense a dit : « Je m’en fous ».
L’histoire n’est cependant pas traditionnelle pour « un » Feydeau, puisque, tout d’abord, elle se déroule dans le cabinet d’un dentiste et, qu’ensuite, elle ne se termine pas comme à l’accoutumée, à savoir lorsque tout finit pas s’arranger.
Pour l’anecdote, il est amusant de noter que c’est Raimu, dont Feydeau avait pressenti l’énorme talent, qui campait le personnage de Vildamour, l’infortuné patient du dentiste. La pièce fut bien accueillie et la critique avait jugé ingénieuse l’idée de représenter sur la scène un cabinet dentaire. Il faut dire, qu’à l’époque, les visites chez le dentiste inspiraient la terreur, quand on songe qu’encore aujourd’hui, c’est rarement une partie de plaisir.
Rassurez-vous, avec Feydeau, c’en est une !
|
|