Ce qui assez particulier dans ce titre, c’est qu’il désigne non pas une mais quatre femmes brunes, quatre charmantes femmes entre lesquelles Germain hésite.
Ou plutôt non ! Il n'a pas hésité, puisqu'il les a choisies toutes les quatre et que ses malheurs - les malheurs dont nous allons rire - viennent de la multiplicité de ses choix.
Car si l'on a montré bien des ménages à trois, c'est dans doute la première fois qu'il y aura sur la scène un ménage à cinq, ou plutôt, car ces brunes sont mariées, un ménage à neuf.
Comme beaucoup d’hommes, il est faible devant les femmes. Il ne veut pas leur faire de peine. Il ne sait pas rompre. Il a donc quatre maîtresses à la fois, ce qui complique déjà son existence, mais un fait nouveau va mettre le comble à ses difficultés. Il va être acculé à prendre une décision.
Comment la prendra-t-il ? Dans quelles complications sera-t-il jeté ? Et d'où viendra la solution ? Du troisière acte évidemment, puisque la comédie de Robert Lamoureux, si elle comporte quatre femmes, a trois actes.
La première pièce de Robert Lamoureux, remise au goût du jour. Un auteur qui attire la sympathie depuis toujours et qui nous promet une grande soirée de détente.
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Mise en scène de
Pierre De Paduwa
Régie plateau de
Paul Schonkeren †
Régie son de
Olivier Van Stalle